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Sentiment d'impuissance : s'en libérer

Dernière mise à jour : 27 mars

Sentiment d'impuissance

Ce sentiment d’impuissance nous renvoie à une incapacité morale, relationnelle ou comportementale (actions) de faire face à la situation et fait baisser l’estime de soi.


Il inclut des émotions tels que :

  • la colère : agacement, frustration, etc.

  • la peur : inquiétude, angoisse, etc.

  • la tristesse : découragement, peine, désespoir, etc.

Smiley Impuissance

Il peut être étroitement lié au sentiment de culpabilité.


Il peut en résulter ou contribuer au syndrome de l'imposteur avec des comportements tels que le travail excessif, le déni, la fuite, etc.


Il nous indique clairement que nous avons atteint « notre seuil de compétence », c'est-à-dire qu'on ne peut pas faire plus.

Je vous rappelle le 4ème accord Toltèque : « Faites toujours de votre mieux », ce qui implique de faire ce qu'il est possible de faire, pas plus, pas moins.


Peut-être que avons nous besoin d'autres ressources telles que :

  • apprendre

  • expérimenter

  • aides extérieures

  • etc.

pour trouver une réponse adéquate à la situation qui nous préoccupe ?


Pour se libérer du sentiment d’impuissance, il est nécessaire d’accepter que chaque souffrance comporte une leçon à intégrer sur la voie de notre évolution et qu’on ne peut intégrer ces leçons à la place des autres. En effet, le fait de prendre "les charges des Autres" ne leur permettent pas d'assumer leurs responsabilités, d'apprendre et donc de devenir autonomes. En plus, cela les bloque dans leur évolution.

 

Quelques questions à se poser quand on ressent de l’impuissance :


  • "Quelles sont les situations qui génèrent chez moi un profond sentiment d’impuissance ?" ou "quelle situation présente me provoque ce sentiment ?"


  • "De quoi ai-je besoin pour me sentir mieux ?"

Cela peut-être le besoin de sécurité, de réassurance, d'écoute et d'empathie, de soutien, de comprendre, etc.


  • "De l’aide de qui ?"

Peut-être d'un(e) ami(e), de la famille, d'un professionnel, etc.

Cela demande de se détacher de ce moteur de comportement "sois-fort" (j'en parlerai dans un prochain article) et de lâcher peut-être même jusqu'à son orgueil.


  • "De développer quelle compétence ?"

La compétence à développer est peut être tout simplement en rapport avec mes besoins (de comprendre, d'apprendre, etc.) et l'expression de mes émotions.


  • "D’accepter quoi ?"

Accepter sans se résigner. C'est à dire accepter notre sentiment d’impuissance et le verbaliser afin d’en réduire l’intensité : « Je ressens un sentiment d’impuissance. Je l’accueille et je l’accepte. ».


C’est aussi abandonner l’idée d’une solution miracle ou idéale sans pour autant cesser d'espérer ou d'y croire. Sinon, il y a un renoncement, voire un deuil anticipé qui n'est pas forcément juste.

Parfois la vie nous aide sans que nous ne nous y attendions et nous pouvons utiliser notre pouvoir créateur (je vous renvoie à 2 articles précédents sur le sujet).


C'est encore accepter que nous n'avons aucun pouvoir sur les Autres et qu'ils sont tels qu'ils sont. Et à nous ne pas les enfermer dans nos jugements et nos préjugés. Cela est déjà une belle action.


  • Quelle action puis-je mettre en place ?

Je dirais même plus une petite action. Tout objectif inatteignable pourrait de nouveau nous créer à nouveau ce sentiment d'impuissance. La solution idéale n’existe pas mais il existe des solutions alternatives.


Si cela implique une personne proche qui souffre, c'est se dire que « je ne peux peut-être pas la guérir, ou la soulager mais je peux rester à ses côtés, lui tenir la main, lui parler ou l’écouter. » La présence bienveillante et la compassion sont déjà des actions réconfortantes. Et cela évite les comportements d'absence ou de fuite.


Les émotions et sentiments (comme celui du désespoir) s’éloignent lorsque nous prenons conscience de notre champ d’actions en nous détachant ou lâchant prise sur ce qui n’est pas en notre pouvoir.

Concentrons notre énergie et notre attention sur ce que nous pouvons, voulons et savons faire. C'est le moyen de garder notre force intérieure, notre courage et notre estime de nous-même.


Je ne sais pas si la vidéo sur "le détachement" pourra s'intégrer à cet article, alors je vous mets le lien : https://youtube.com/shorts/6xr_S1Hdtts?si=dqXD3NvHFZyzdUJW


Bon, j'espère que cet article vous aura éclairer, voire aider.

A bientôt sur le chemin de la connaissance de soi.

Christine


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