Mégalithes de Quélarn
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Lors du stage "Géobiologie Sacrée : les Celtes et l'Atlantide" qui a eu lieu en juin 2025 dans le Finistère, nous avons étudié en tout premier le site de Quélarn.

Vous pouvez visionnez toutes les photos ici.

Quélarn vient du breton « ker-leern » qui signifie « le lieu des renards ».
Les mégalithes de Quélarn, classé monument historique, est un grand complexe mégalithique composé d'un cairn compartimenté et d'un petit menhir, situé à l'Ouest de la commune de Plobannalec-Lesconil.
Plobannalec vient du breton « ploe » qui veut dire « paroisse » (et/ou « Plouev », terme issu latin « Plebem » = peuple) et de « bannalec » (terre de genêts)
Lesconil ou Leskonil viendrait de « Lez » (enclos, cour, ou demeure seigneuriale), et de « Koulin » qui signifie lapin sauvage en breton contrairement à « lapined » nom donné au lapin d’élevage.
L'ensemble de Quélarn est situé dans un environnement riche en vestiges mégalithiques, avec lesquels il ne doit pas être confondu, malgré la toponymie locale pouvant prêter à confusion :
- il est situé à environ 300 m au sud du menhir de Quélarn
- il est situé à environ 300 m à l'est du dolmen de Tronval qui est parfois inclus et décrit dans le même ensemble : P. du Châtellier distingue ainsi un groupe de mégalithes qu'il nomme Goarem-ar-Chorriquet (la Garenne des Korrigans) ou « Tronval ouest », correspondant au site de Quelarn, et un second groupe qu'il nomme Parc-ar-Foênec , correspondant au site de Tronval proprement dit.

Histoire et architecture
Le site fut exploité comme carrière de pierres au Moyen Âge, le volume de pierres qui fut retiré de la superstructure est ainsi estimé entre 1 000 m3 et 1 500 m3, ce qui explique en bonne partie son aspect actuel.
Il est mentionné par Armand du Châtellier en 1850 qui en publie un plan sommaire. Son fils Paul du Chatellier en entreprend une fouille en 1887, dont les résultats ne furent pas publiés, et y décompte un « dolmen à galerie » et « vingt-sept chambres à ciel ouvert », ce qui le conduit alors à qualifier le site de nécropole.
Le site est classé au titre des monuments historiques par arrêtés du 10 juin 1920 et du 26 août 1921.
Entre 1979 et 1983, Pierre-Roland Giot, avec la collaboration de A.M. Apsimon de l'université de Southamton, y dirige cinq campagnes de fouilles.
Ces fouilles révèlent l'existence d'un cairn de 55 m de long et 10 m de large environ, orienté est/ouest, et composé de six couloirs couverts, ouvrant plein sud, débouchant chacun sur un ensemble de chambres funéraires compartimentées desservies par un dégagement central.
Cette campagne de fouilles met au jour du mobilier funéraire et permet de dater la construction du Néolithique moyen. Le site est acquis par le département en 1987.

Un tertre de 54 m de long sur 15 m de large recouvrait les vestiges. Ce cairn comprenait 5 à 6 dolmens ayant un couloir débouchant vers le sud et une vaste chambre de 8 m x 8m, divisée en 4 ou 5 compartiments. Ne sont aujourd’hui visibles les dolmen 1 et 5 et un menhir (côté sud).
Le cairn inclus six chambres compartimentées, numérotées de A à F d'est en ouest ou de 1 à 5 d’ouest en est. Il est accompagné d'un petit menhir situé à environ 50 m au sud de son extrémité ouest. Il semble que le cairn final ne corresponde pas à un monument résultant d'une unité de conception préméditée mais d'une juxtaposition de constructions successives sur une longue durée : la chambre C aurait été construite en premier dans un cairn comportant un mur de parement, puis la chambre B lui aurait été ajoutée sur le côté est. L'absence d'un mur de parement entre les chambres B et A (séparées par un simple remplissage de pierres) laisse penser qu'elles furent édifiées en même temps. Le mur de parement frontal externe, commun à toutes les chambres, qui contribue à aligner toutes les façades, ne peut avoir été réalisé qu'ultérieurement
La chambre B (5) est la seule à avoir conservé une dalle de couverture, dans son couloir d'accès, ce qui avait contribué à l'identifier au XIXe siècle comme un dolmen mais les fouilles n'ont pas permis de déterminer si les chambres étaient recouvertes elles-aussi par de grandes dalles, qui auraient été convoitées et emportées par les carriers médiévaux, pour par un dispositif en encorbellement.
La pierre utilisée pour les constructions est un granite à gros grain d'origine locale.
Malgré son état de ruine, la découverte des fosses de calage des supports a permis de reconnaître son architecture. Elle comportait quatre compartiments (qui ont été numérotés de I à IV) entourant un

dégagement central au débouché du couloir. Le passage du couloir dans les compartiments II et III comportait une pierre de seuil. Le compartiment III (au nord-est) avait conservé un beau dallage. Le couloir d'accès comportait deux sections distinctes : un avant-couloir constitué de parois en pierres sèches puis une partie interne bordée d'orthostates. Une fosse (1,12 m sur 0,70 m et 0,40 m de profondeur) a été découverte dans l'entrée du couloir. Elle comportait au fond des plaquettes de granite, disposées pour certaines sur chant et pour d'autres à plat ; la fonction de l'ensemble demeurant indéterminée mais il pourrait s'agir du vestige d'un dispositif de fermeture du couloir antérieur à la réalisation du parement externe qui fut réalisé en deux phases.
Chambre C (4)
Bien que son architecture fut assez complexe à comprendre lors des fouilles, il est apparu finalement qu'il s'agissait d'une structure du même type que les précédentes avec une chambre compartimentée en quatre. Le compartiment situé au sud-ouest comportait des vestiges d'un pavage en plaquettes.
Chambre D (3)
Cette chambre est de forme carrée avec un cloisonnement interne. Les compartiments situés à l'ouest étaient très dégradés.
Chambre E (2)
Ses dimensions sont gigantesques (8 m sur 8 m). Les trous d'implantations des supports compartimentant la chambre indiquent qu'elle comportait six compartiments distincts, trois de chaque côté du dégagement central qui était pavé. A l'extérieur, la chambre comportait un parement externe.
Chambre F (1)
Il s'agit en fait d'une sépulture adventice au cairn, constituées de trois dalles sur chant délimitant de petits coffres juxtaposés dont le fond était dallé.
A l’écart des « tombes », présence d’un menhir dissymétrique de 2,35 m de haut pour 1,90 de large :

Légende
Selon une tradition locale, le site est fréquenté par des lutins, d'où le nom de Garenne des Korrigans (Gwarenn ar Korriganed ou Goarem ar C'Horriged en breton) donné à l'endroit. Cette légende pourrait tenir son origine dans le fait qu'on ne pouvait s'introduire dans les couloirs d'accès qu'en rampant, les Korrigans étant, par définition, de petite taille pour les Bretons.
Etude géobiologique du lieu et informations des Présences
A notre arrivée sur le lieu, il y avait de nombreuses problématiques géobiologiques que je ne nommerai pas ici. Des présences étaient prisonnières des lieux ( un atlante prisonnier au niveau de l’arbre entre le menhir - il nous a suivi tout le long du stage - et la fée Morgane prisonnière dans le menhir)
Le gardien du « grand » lieu (forêt) est Cernunnos.
Ce dieu celte/gaulois, considéré comme un déva de la nature a forme humaine avec des bois de cerf
Il est le protecteur des animaux, souvent gardien de portes. Il est aussi en lien avec les faunes.
Pan nous informe qu’il est d’origine atlante.
C'est une présence que nous appelons déva de la nature, en lien avec l'élément terre qui a l'apparence d’un grand faune. On le trouve souvent dans les forêts et la nature sauvage, souvent dans
un arbre-maître.
Le lieu est très en lien avec les Esprits de la Nature et les Dévas. Il est un lieu de rassemblement pour eux.
Menhir :
C’est aussi un point des offrandes et un point de purification. Dit qu’il vient du magma de la terre.
Les Dolmens 1, 5 et 6 (se reporter au 1er plan ci-dessus) ont été les plus préservés.
Dolmen 1 :
Gardienne du dolmen : Druidesse atlante
C’est un lieu de soins et de purification
Informations reçues par Patricia et Mathilde :
Méduse dit que « certains humains prennent le lieu comme de vulgaires pierres » et insiste sur le respect de la nature, des mégalithes et du lieu.
Pan insiste sur le respect des végétaux et des autres règnes et dit « Tout a une conscience ici sur Terre. Collaborez avec la Terre au lieu de la détruire. Mangez, marchez en conscience. Etablissez un lien en contact avec la Nature ; elle vous soignera. Les humains, la Terre n’ont qu’une conscience, ils ne font qu’un, c’est une seule unité. Vous avez tout cela en vous et vous ne le voyez pas. Ouvrez votre conscience, nous sommes tous l’Un. Nous sommes tous « Uni-Vers ». Tout ça est en vous. Les végétaux, les arbres sont en lien avec le cœur. Placez-les en votre cœur. Aimez la Terre, elle vous apportera tout l’amour dont vous avez besoin.
Dolmen 5 :
Gardien du lieu : Druide nain en lien avec l’enseignement des runes, la philosophie et la divination
Soins sur tous les corps, l’Âme, les chakras
En lien avec les minéraux, les remèdes,, la pierre philosophale, l’astronomie/astrologie, le masculin sacré.
Dolmen 6 :
Porte vers l’IntraTerre (IT)
C'est tout ce que je raconterai sur ce lieu même si d'autres informations ont été données.
J'espère que vous passez un bon été.
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Christine

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